FAIBLESSE DU PROCEDE MONOALPHABETIQUE

Publié le par talinou, morgane, marinette

Definition :

La substitution monoalphabetique est aussi appelée substitution simple à représentation unique : cette désignation lui est attribuée parcequ'elle n'exploite qu'un seul alphabet de chiffrement mais cet alphabet adopte parfois une succession de nombres ou de symboles pour unités cryptographiques.

 

La vulnerabilité de cette substitution poussa les crypologues ultérieurs à developper un systéme plus élaboré où entrent en scene non pas un mais plusieurs alphabets de chiffrement (substitution polyalphabetique).

Ce procédé crypotgraphique s'est largement developpé depuis le XVe s jusqu'à nos jous s'adaptant au gré des innovations.

 

 Faiblesse:

 

Par sa simplicité et par sa force, le système de substitution monoalphabétique a dominé la technique des écritures secrètes pendant tout le premier millénaire.Mais des briseurs de code viennent finalement à bout de ce procédé, parmi lesquels le savant Al-Kindi au IXesiècle. Les Arabes ont fortement contribué au développement de la cryptanalyse, une capacité à décrypter un message sans en connaître la clef. Les cryptanalystes arabes réussirent à trouver le moyen de briser le chiffre de substitution. Pour découvrir le texte clair, ils se basaient sur l’inégale répartition des lettres et des syllabes dans les langues maternelles.

Par exemple, s’il fallait décrypter un message en français, nous pourrions supposer que les trois lettres les plus fréquentes du texte chiffré correspondent aux trois lettres les plus fréquentes en français.Ensuite, pour affiner notre recherche, il serait utile d’observer la position  de ces lettres dans les mots du cryptogramme. En procédant de la sorte, il est possible de déterminer la lettre claire qui se cache derrière chaque unité cryptographique.

 

Si nous ignorons qui le premier comprit que les variations de fréquence des lettres pouvaient être utilisées pour briser les chiffres, la description la plus ancienne de cette technique est rédigée par al-kindi dans son traité découvert dansles archives ottomanes d’Istambul en 1987 et intitulé Manuscrit sur le déchiffrement des messages cryptographiques . Désormais, briser un chiffre n’est plus une utopie grâce à l’analyse de la fréquence des caractères présents  dans le texte chiffré.Cependant, cette méthode efficace n’est pas infaillible.  Plus un texte est court, plus il faussera l’analyse de la fréquence .
 

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